Israel a violé massivement le droit international à Gaza

Message posté le : 19-01-2009     par : Mohamed
Le Président de l'Assemblée Générale de l'ONU dénonce les violations graves et massives au droit internationale de la part de l'armée sioniste. Il appelle l'ONU à prendre ses responsabilités et à respecter ses engagements.

15 janvier 2009 – Le président de l'Assemblée générale, Miguel D'Escoto Brockmann, a accusé jeudi Israël de violer le droit international lors de son offensive militaire à Gaza qui dure depuis 20 jours et a déjà fait plus de 1.000 morts chez les Palestiniens.


Miguel d’Escoto Brockmann:Président de l'Assemblée Générale de l'ONU (janvier 2009)



« Nous ici aux Nations Unies sommes restés passifs trop longtemps alors que le carnage continue », a-t-il déclaré lors d'une séance spéciale de l'Assemblée générale, convoquée à la demande des 118 Etats membres du Mouvement des non-alignés.
"Les violations du droit international commises lors de l'attaque de Gaza ont été dûment notées: punition collective, usage disproportionné de la force et attaque de cibles civiles dont des maisons, des mosquées, des universités et des écoles", a-t-il ajouté.

Il a rappelé le bombardement la semaine dernière par l'armée israélienne d'une école de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) qui a tué au moins 42 personnes, dont de nombreux enfants et le bombardement jeudi du quartier général de l'UNRWA.
« Mais il y a une autre violence pour laquelle nous sommes aux Nations Unies complices. Le blocus de Gaza, qui dure depuis 19 mois, est directement responsable de la crise humanitaire avant même que l'actuelle offensive israélienne n'ait commencé. Ce blocus, imposé par la puissance occupante, viole l'article 33 de la Convention de Genève qui interdit une punition collective en toutes circonstances », a dit M. D'Escoto.


Le siège de l'ONU à New-York



Il a reproché au Quatuor du Moyen-Orient, qui comprend les Nations Unies aux côtés des Etats-Unis, de la Russie et de l'Union européenne, d'avoir donné son aval au blocus, « plaçant l'ONU dans un rôle douteux et en violation de nos obligations inscrites dans la Charte des Nations Unies et dans le droit international ».

Il a estimé que l'Assemblée générale, en tant que centre névralgique de l'ensemble du système des Nations Unies, et son organe le plus représentatif, devait toujours être vigilante dans sa défense de la Charte des Nations Unies. A cet égard, il a estimé nécessaire « d'évaluer les implications de la présence de l'ONU au sein du Quatuor ».
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