Le génocide du peuple palestinien à Gaza, face auquel le monde entier s'est arrêté pour observer l'horreur et faire mine de s'indigner ou condamner, sans apporter un véritable secours aux victimes, nous interpelle tous.

Le boucher juif reçoit des renforts en armes et munitions par milliers de tonnes de la part de ses amis traditionnels qui n’ont jamais trahi leur amitié alors que la victime palestinienne ne reçoit, en soutien, que des paroles vides qui ne changent rien sur le terrain.



Heureusement que les combattants héroïques de la Résistance palestinienne n'avaient compté, dans leur stratégie, que sur le soutien d'Allah, Le Majestueux, dont le soutien n'a aucune faille.

Les dirigeants arabes, qui s'acheminent de défaite à une autre et qui à peine se remettent d'une gifle qu'ils reçoivent une autre, sont, ces jours-ci, sous l'emprise d'un déluge de critiques.

Leur incapacité à accorder leurs violons pour organiser une réunion de crise, après 2 semaines de bombardements intenses et de massacres d'un peuple frère, déshérité et sans défense est l'une des gifles.

L’organisation des Nations Unies, qui est plus un club de soutien aux sionistes qu’un organisme qui veille à la paix et à la sécurité dans le monde, par le biais de son Conseil de Sécurité vers qui les leaders arabes vont pleurnicher et supplier leur « humanisme », leur a infligé la seconde gifle.



Les leaders criminels de l’Etat juif, déjà habitués à gifler leurs homologues arabes, n’arrivent même plus à compter les humiliations qu’ils leur infligent chaque jour. Du rejet de la timide demande du Conseil de Sécurité, souhaitée par les arabes et sur laquelle ils misaient beaucoup pour sauver leur honneur, à la menace juive de réoccuper le Sinaï égyptien ou du moins sa partie Nord en passant par le défi du maintien des représentations et des intérêts juifs dans les pays arabes, les claques ne font que se succéder et se diversifier.

Quant aux peuples suffoqués de la lâcheté et de la complicité directe ou indirecte de leurs dirigeants, ils n’ont cessé de clamer leur soutien au peuple palestinien, par les manifestations de rue quasi quotidiennes, à travers le monde. Malgré tout, les horreurs continuent et les images des corps déchiquetés des enfants, des femmes et des vieillards, tous innocents, ne laissent plus de place à aucun optimisme.



Les initiatives séparées, les actions individuelles non coordonnées ont toutes révélé leur inefficacité. La ruée sur les manifestations de rues ainsi que sur les aides humanitaires n’apporte que très peu de résultats. Leur nécessité n’est nullement contestée, mais leur effet ne peut susciter de l’optimisme.


L’union des peuples, en particuliers musulmans, s’impose pour combattre toute agression et toute injustice. Nous aussi, nous ne devons reprocher aux autres ce que nous-mêmes vivons. Afin de ne pas être parmi ceux qui « disent ce qu’ils ne font pas » et qui sont condamnés par Allah (Soubhanah) dans différents versets du Coran, le Conseil, en son 18ème anniversaire, appelle notre communauté à l’union de ses forces.

Ainsi, Cher frère, Chère Sœur, vous êtes appelé à exprimer votre opinion, si vous êtes favorable à l’organisation d’une rencontre d’étude sur la manière et les modalités concrètes pour notre union.

Montrons que nous sommes sincères lorsque nous condamnons les divisions de nos dirigeants et leur lâcheté devant le drame humain dont les victimes sont nos frères et nos soeurs, à Gaza.