LA Tolérance et le blaspheme en Islam.

Date de publication : 25-12-2009  
Un des sujets d’actualité concernant la liberté de l’expression et de la conscience procurées par l’Islam et ses enseignements est à l’égard du blasphème. La caricature publiée par un journal Danois avait versé de l’huile sur le feu que « versets sataniques » de Salman Rushdi avait flamboyé il y a des années. Puis ce que le chef de l’Eglise Catholique le Pape Bénédicte le XVI dit a jeté, de nouveau, l’huile sur le feu déjà flamboyant. S’il aimait la paix ces paroles irresponsables ne devraient pas être énoncées par l’homme de telle grandeur du catholicisme. Et peu après Tony Blair, le Premier Ministre sortant de Grande Bretagne n’a pas voulu épargner les musulmans de souffrance et torture mentale en annonçant pour Rushdi le titre de sir.

Beaucoup en a déjà été écrit, publié et démontré avec des manifestations. Certains ont essayé de présenter ces caricatures comme un chef d’œuvre artistique d’un dessinateur, « versets sataniques » comme un livre littéraire et le discours de pape Bénédicte le XVI comme un discours ordinaire. D’autres lui ont donné la permission de faire n’importe quoi au nom de la liberté d’expression et d’autres ont fait des manifestations pour démontrer leur colère en brûlant le drapeau danois, en faisant des dégâts et criant des slogans flamboyants.

Mais certains, même si, ils sont rares, ont réagi avec décence, modération et équité parce que, selon eux, une chose, même la liberté, sans borne et discipline n’a aucune valeur, ni beauté et ni justification. Mais en ce qui me concerne, je veux essayer d’apporter à votre connaissance la position de l’Islam, en pareil cas, selon la compréhension de la Communauté Musulmane Ahmadiyya.

Veuillez savoir que l’Islam est une religion mal comprise, projetée de façon négative par certains et pratiquée et propagée par certains musulmans, contre l’esprit et l’essence même de l’Islam.

En général les gens croient que l’Islam n’est pas une religion de tolérance et elle enseigne voire exhorte ses adhérents l’usage de la force et de l’intolérance contre les non musulmans, dans certaines occasions.

Au contraire l’Islam enseigne en réalité, de façon catégorique et sans aucune ambiguïté, la tolérance et la paix. Un principe d’or de la liberté de religion et de liberté d’expression est mentionné dans le Saint Coran :

«Il ne doit pas y avoir la contrainte dans la religion ».
(Ch.2 :257)

« L’homme est libre d’accepter ou rejeter » (Ch.18 :30)

Nul ne doit donc blâmer l’Islam de religion de contraintes et d’intolérance. Coupable est donc celui qui la présente de façon non islamique et maladroite.

En ce qui concerne l’issue du blasphème et la réaction à cela, l’Islam est la seule religion qui l’élabore en détail. Et le Saint Coran mentionne différentes catégories du blasphème qui, certainement, blesse et trouble les sentiments des croyants et qui crée une ambiance de panique: Blasphème contre Unicité de Dieu, blasphème contre Marie ( la mère de Jésus Christ), blasphème contre Jésus Christ et le blasphème contre le Prophète Mohammed (saw).

Puis le Saint Coran mentionne différentes circonstances où les musulmans feront face aux injures, aux insultes et aux situations blasphématoires. Mais, sans aucune exception, jamais une réaction similaire négative, offensive et injurieuse est permise.

Il me semble pertinent de mentionner ici la version française de certains versets concernant ce sujet:




« Et dans le livre, il vous a déjà révélé que, lorsque vous entendez les mécréants nier et se moquer des signes d’Allah, ne vous asseyez pas en leur compagnie tant qu’ils n’aient change de conversation, sinon vous seriez comme eux. Assurément, Allah rassemblera les hypocrites et les mécréants en Enfer, tous ensembles ». (Ch. 4 : 141)

« Et quand tu verras ceux qui plaisantent avec nos signes, alors détourne-toi d’eux jusqu’à ce qu’ils changent de conversation. Et si Satan te fait oublier ce précepte, alors après t’en être souvenu, ne reste pas assis en compagnie des injustes ». (Ch. 6 : 69)


Quelle merveilleuse réponse à la laideur du blasphème. L’Islam ne permet à personne de punir les blasphémateurs, mais en plus déclare que l’on doit exprimer sa désapprobation en quittant l’assemblée dans laquelle les valeurs religieuses sont insultées et ridiculisées. Il n’y a aucune autre mesure particulière qui est préconisée par le Saint Coran, pas même un boycott permanent des blasphémateurs. Au contraire, le Saint Coran explique que ce boycotte ne doit durer que pendant le période ou les blasphèmes ont lieu.

Le blasphème est aussi mentionné dans la sourate Al-An’am où la question hypothétique du blasphème est évoquée vis-à-vis de Dieu, mais aussi vis-à-vis des idoles et autres objets d’adoration.




« Et n’injurie pas ceux à qui ils en appellent à côté d’Allah, afin que, par dépit et dans leur ignorance, ils n’injurient pas Allah. Ainsi avons-nous fait que les actions de chaque peuple leur semblent attrayantes. Ensuite leur retour est auprès de leur Seigneur ; et il les informera de ce qu’ils faisaient ». (Ch.6 : 109)


Ce sont les Musulmans à qui on s’adresse dans ce verset. On leur interdit de blasphémer contre les idoles et les dieux imaginaires des idolâtres. Il est expliqué que si l’un d’entre eux le faisait, les autres pourraient, par mesure de représailles, blasphémer contre Dieu. Dans cette discussion hypothétique à propos du blasphème contre Dieu et les idoles, aucune punition physique n’est mentionnée.

Il y a une très grande sagesse qui est dissimulée derrière cet enseignement. Si quelqu’un commet un crime contre la sensibilité spirituelle d’un autre, ce dernier a le droit de répliquer en utilisant les mêmes arguments, quelles que soient ses croyances, qu’il soit dans l’erreur ou pas. Il n’est pas permis de répliquer dans des termes différents. On peut donc en conclure que les blessures spirituelles doivent être vengées par des moyens identiques, de la même façon que l’on doit venger une blessure physique par une autre – mais il ne faut pas transgresser.

Le blasphème est aussi mentionné dans le Saint Coran, en relation avec Marie et Jésus, paix soit sur eux.


« … à cause de leur incroyance et d’une grave calomnie qu’ils ont proférée contre Marie ». (Ch. 4 : 157)


Ce verset fait référence à l’attitude des Juifs de l’époque de Jésus Christ as. D’après ce verset, les Juifs commirent un blasphème grave de déclarer que Marie n’avait pas été chaste, et que Jésus était de naissance douteuse.

L’expression arabe Bouh’tanan Azimah (traduite par grave calomnie) exprime de la façon la plus forte, la condamnation de cette folie de la part des Juifs. Pourtant on est surpris de voir que là encore il n’y a aucune punition corporelle qui est mentionnée.

Il est très intéressant de remarquer que d’un côté les Juifs sont condamnés pour avoir blasphémé contre Jésus et sa mère, d’un autre, les Chrétiens sont condamnés pour avoir déclaré que Jésus est le fils que Dieu a eu avec une femme mortelle. Dans le verset suivant, le Saint Coran parle de l’énormité d’une telle déclaration. Pourtant aucune punition corporelle sous quelque forme que ce soit n’est mentionnée. De même, Dieu n’accorde à personne le droit de punir pour blasphème.


« …ils n’en ont aucune connaissance, et leurs pères non plus. C’est une parole monstrueuse qui sort de leurs bouches. Ils ne disent rien d’autre qu’un mensonge. » (Ch. 18: 6).


Finalement, il nous faut maintenant considérer le domaine le plus sensible. Sensible, dans le sens où de nos jours il semble que les Musulmans considèrent le blasphème contre le Saint Prophètesaw encore plus grave que celui contre Dieu lui-même.

Il y a un cas de blasphème si grave, qu’il a été préservé dans le Saint Coran. Il concerne Abdoullah ibn Oubayy ibn Saloul, connu dans l’histoire de l’Islam comme le chef des Hypocrites. Au cours de l’une des expéditions, il déclara publiquement que lorsqu’ils retourneront à Médine, le plus noble en expulsera le plus méprisable.


« …ils disent : « si nous retournons à Médine, le plus honorable en chassera assurément le plus méprisable » ; alors que le vrai honneur appartient à Allah et à son Messager et aux croyants ; mais les hypocrites ne savent pas ». (Ch. 63: 9).


Tout le monde comprit qu’il faisait allusion au Saint Prophète, paix et bénédictions d’Allah soient sur lui. Les Musulmans étaient si mécontents que si la permission leur avait été donnée il est certain qu’ils auraient exécuté Abdoullah ibn Oubayy.

Les traditions rapportent que le fils d’Abdoullah ibn Oubayy demanda au Prophètesaw la permission de tuer son père de ses propres mains. Il expliqua que si quelqu’un d’autre le faisait il craignait de développer, un sentiment de revanche, contre celui qui l’aurait tué.
(Les arabes avaient une coutume très ancienne qui consistait à venger la plus petite attaque contre eux-mêmes ou un membre de leur famille. C’est peut-être cela qu’il avait à l’esprit.)

Le Saint Prophète saw refusa que l’un de ses compagnons entreprenne quoi que ce soit pour punir cet hypocrite. (Rapporté par Ibn Ishaq : Al-Sirah An-Nabawiyyah, par Ibn Hicham)

Après son retour à Médine, Abdullah bin Oubayy put continuer à vivre en paix. Au moment de sa mort, naturelle, bien sûr, à la grande surprise de tout le monde, le Saint Prophètesaw donna au fils d’Abdoullah sa propre chemise pour qu’il puisse y envelopper le corps de son père pour l’enterrement. Il est probable que tous les compagnons aient essayé de la racheter à tout prix à son fils. Mais ce n’est pas tout, car le Saint Prophète décida aussi de conduire sa prière funéraire. Une décision qui a sans aucun doute profondément troublé certains de ses compagnons qui n’avaient jamais vraiment pardonné à Abdoullah son insulte. C’est celui qui devait succéder au Saint Prophète saw en devenant son second Khalife, Seyyidna Oumar, qui exprima le sentiment de malaise ressenti par beaucoup de Musulmans.

Il est rapporté que le Saint Prophète se rendait aux funérailles, lorsque soudainement Oumar s’est interposé et l’a imploré de changer sa décision.

En faisant cela, il a rappelé au Saint Prophète saw le verset du Saint Coran qui fait référence à des hypocrites pour qui aucune intercession ne serait acceptée, même si le Saint Prophète saw priait soixante-dix fois pour eux.
Il faut signaler au passage que l’expression soixante-dix ne doit pas être interprétée littéralement parce que d’après l’usage de la langue arabe elle est simplement employée pour indiquer un grand nombre.

Le Saint Prophète saw sourit et répondit : rangez-vous sur le côté, Oumar. Je sais mieux ce que je dois faire. Si Dieu ne le pardonne pas après que j’aie prié soixante dix fois, alors je lui demanderai plus de soixante dix fois de le pardonner. Et le Prophète dirigea la prière. (Boukhari II, Kitab Al-Janaiz, Bab-Al-Kafn)

C’est un rejet très clair de ceux qui revendiquent à cor et à cri la peine de mort pour tous les blasphémateurs qui insultent le Saint Prophète de l’Islamsaw.

A part cela le Saint Coran mentionne comportements particuliers blessants et blasphématoires de certains non-musulmans comme une prédiction. Par exemple Dieu dit dans le Saint Coran.


« Et vous entendrez sûrement beaucoup de choses blessantes de la bouche de ceux à qui le Livre a été révélé transmis avant vous, et de ceux qui associent des égaux à Allah. Mais si vous êtes endurants et agissez avec droiture, c’est là une question qui demande une forte volonté ». (Ch.3 : 187)


En parlant des hypocrites et ennemis cachés de l’islam Allah dit :


« Ils ne manquent pas de vous corrompre. Ils aiment à vous voir en difficulté et souffrance. La haine s’est déjà manifestée à travers les propos qu’ils tiennent et ce que leur cœur cache est encore plus féroce. Nous vous avons rendu clairs nos commandements, si vous voulez bien comprendre. Quand ils sont seuls, ils se mordent le bout des doigts, tant ils sont fous de rage contre vous. Dis : « mourez de rage. En vérité, Allah connaît bien ce qui est caché dans votre cœur ». (Ch. 3 :119-120)


Dans le Saint Coran (Ch. 4 :47) Dieu expose l’art de s’exprimer de certains malins ennemis du Saint Prophète Mohammed saw qui s’adressent de façon tordue qui révèle leur pensée à nuire, blasphémer et calomnier la foi. Mais ici Allah leur conseille, sans préconiser une punition quelconque, de choisir les mots clairs et explicites, et appropriés.

Puis (Ch.5 :58) dit que parmi les gens de livre et non musulmans, ils y a certains qui tournent votre religion en dérision et en tout un objet de risée. Mais à la fin de ce verset les musulmans sont conseillés de chercher la protection de Dieu.

Une fois un savant juif de grand renom prêta une somme au Saint Prophète saw. Avant que la date de remboursement expire, il vint la lui réclamer. Ses disciples lui dirent d’attendre le jour selon le terme fixé. Mais il se mit en colère et à injurier grossièrement pas seulement le prophète mais ses ancêtres également. Il attrapa même le Saint Prophète saw par le col de sa chemise tout en tirant sa robe. Ses fidèles disciples en furent surpris et choqués terriblement. Sayyidna Oumar y était aussi. Il le regarda avec les yeux rouges et dit que si ce n’était pas le respect de mon maître je vous aurais fait quelque chose.

En voyant cela le Prophète dit à Oumar : au lieu de vous mettre en colère vous devriez me conseiller pour le remboursement. Et dit à l’homme d’exiger le paiement de manière décente.

Puis le Prophète dit à Oumar: « même s’il y a encore quelques jours pour le remboursement du crédit, donne-lui son droit en ajoutant 20, comme tu étais dur avec lui ».
Lorsque ce dernier vu cela, sur les champs il déclara : « Nul n’est digne d’être adoré sauf Allah et Muhammad est son serviteur et son messager ».

Voilà les enseignements coraniques et le comportement du Saint Prophète saw à l’égard du blasphème. En ce qui concerne les musulmans, ils doivent, à tout pris, suivre et pratiquer le Coran et la pratique du Saint Prophète saw. L’amour, sincérité et fidélité que les compagnons du Saint Prophète saw avaient pour lui étaient sans pareil.

Mais nous ne voyons nulle part une telle réaction de leur part aux propos blasphématoires que nous voyons aujourd’hui par les musulmans de notre époque. Parce qu’à cette époque aucune maison n’a été démolie, nul n’a été puni, personne n’a été tué, aucune fatwa de peine capitale n’a été promulguée, aucun slogan de meurtre n’a été chanté et aucune propriété n’a été non plus brûlée.

Est-ce que l’Islam de l’époque du Saint Prophète saw était correct ou celui d’aujourd’hui, manifesté par les fanatiques mullahs ? Est-ce que les compagnons du Saint Prophète saw étaient sincères et fidèles à l’Islam ou les excités par les religieux d’aujourd’hui ?

Nous sommes blessés et perturbés à cause de cet acte blasphématoire, nos cœurs en saignent et nos poitrines en brûlent. Nous prions Dieu qu’Il vienne à notre secours et nous supplions Allah qu’Il pleuve en abondance ses bénédictions et grâce sur notre bien aimé Saint Prophète (saw).

Selon les enseignements du Saint Coran, nous exprimons nos sentiments de douleur et regret en mots du fondateur du Mouvement Ahmadiyya en Islam : « Les adversaires ont intrigué plusieurs diffamations et par leur mensonge, ils ont égaré grand nombre des gens. Rien ne m’a tant blessé que leur moquerie qu’ils font du Saint Prophète (saw). Le cœur nuisant atteinte et blasphème qu’ils font contre Son Excellence, Le Meilleur de l’humanité (saw), a beaucoup blessé mon cœur. Par Dieu ! Si tous mes enfants et les enfants de leurs enfants et tous mes amis ainsi que tous mes aides et auxiliaires soient assassinés devant mes yeux et même mes mains et pieds soient amputés et pupille de mon œil soit exorbitée et je sois privé de tous mes désires ainsi que dépossédé de toutes mes joies et tous mes conforts ; vis-à-vis tout cela, il m’est beaucoup plus insupportables que le plus honorable messager (saw) soit assaillit de telle attaques vicieuses. Ô Notre Maître Céleste! Aie pitié de nous, vienne à notre secours et délivre nous de cette épreuve grave ». (Trésors Spirituels Vol.5 p 15)

Mais le même temps nous avertissons les soit disant artistes et champions de la liberté d’expression : « Ayez peur de Dieu ! Ne blessez pas les sentiments de millions des musulmans paisibles et pacifiques, qui ont oppressé leur colère tout en versant larmes devant Allah, ainsi que les milliers des non musulmans décents qui haïrent cet acte. Sinon Allah le Tout Puissant, s’Il veut, vous punirait. Et je dis également aux autres que si vous ne croyez pas en Dieu, veuillez cesser, au moins, au futur pour la paix du monde.

L’Europe d’aujourd’hui qui est civilisée beaucoup plus que le reste du monde et les européens sont très sensibles aux maux, douleurs et souffrances des autres. Ils ne négligent même pas la souffrance mentale et psychique. Ils en cherchent également la solution avec la sincérité. Il m’est beaucoup pénible que certains de cette même Europe abusent quelques fois la liberté d’expression, particulièrement contre l’Islam et Son Prophète (saw).

Quelques fois, on pense que, peut être, ils sont influencés à ce propos d’une manière ou l’autre. N’importe quelque soit le cas, selon moi, cela nuit à la réputation pacifique de l’Europe et des européens. Je me demande qu’est-ce que ce dessinateur danois a gagné ? Qu’est-ce que le peuple danois, qui l’a soutenu, a pu gagner ? Qu’est-ce que les autres pays et peuples ont pu gagner en chantant le slogan de la liberté d’expression en sa faveur ? Rien n’est gagné mais beaucoup est perdu ! Hélas !!Le fondateur du Mouvement Ahmadiyya en Islam explique un principe d’or de l’Islam dans son tout dernier ouvrage intitulé « Message de Paix » en disant :

« L’Islam est cette sainte et paisible religion qui n’a jamais attaqué le fondateur d’aucune communauté. Et le Coran est ce livre distingué qui a posé la fondation de la paix parmi les nations et qui a reconnu les prophètes de chacune d’elles. Seul le Saint Coran, parmi les écritures du monde entier, peut dire fièrement qu’il enseigne la doctrine suivante concernant le monde : Nous croyons en tous les prophètes du monde, et nous ne faisons aucune distinction entre eux, acceptant les uns et rejetant les autres. Qu’on nomme un autre livre divin qui contient un tel enseignement contribuant à la paix !

Le Saint Coran ne restreint pas la bonté de Dieu à une seule race. Il reconnaît tous les prophètes de la maison d’Israël…de même que tous les prophètes qui vinrent au monde, quel que soit l’endroit, l’Inde comme la Perse ou tout autre pays. Il n’accuse aucun d’entre eux de menteur ou d’imposteur; au contraire, il soutient que tous les pays, tous les peuples reçurent la visite des prophètes, posant ainsi la première pierre vers la construction d’une paix mondiale. Mais il est pénible de voir que toutes les nations insultent ce même prophète de la paix, et le regardent avec mépris ».

Nous sommes sur et certain que le principe d’or de respect mutuel, particulièrement des prophètes et personnages respectables de toute nation du monde, certainement jouera un rôle positif pour créer une ambiance globale de paix et de la tolérance.
Auteur : Naseer Ahmed Shahid


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