Le "Vivre ensemble", différentes conceptions

Khotba du Vendredi : 17-06-2011  
Louanges à Dieu, le Seigneur des mondes. Ô notre Seigneur, nous te louons comme il se doit, conformément à Ta majesté. Nous te louons et nous t’implorons secours et guidance.

Je témoigne qu’il n’existe d’autre dieu qu’Allah, sans associé et je témoigne que notre maître et bien aimé Mohammed est Son prophète et messager. Il est la bénédiction à l’humanité toute entière.

Ô notre Seigneur accorde Tes prières et Tes bénédictions à notre prophète Mohammed (Paix sur lui), à Sa famille, à Ses compagnons et à tous ceux qui l’ont suivi jusqu’au jour du jugement dernier.

Chers frères et sœurs !

Durant cette semaine, j’ai assisté à une conférence portant le slogan du « Vivre ensemble », dans laquelle le conférencier, une personnalité politique importante donnait sa recette pour la coexistence de deux communautés de cultures différentes.

  1. Le « Vivre ensemble », selon les libéraux


  2. Dans les circonstances actuelles du blocage institutionnel aigu que vit notre pays et qui le fait basculer de record en record, très peu glorieux, dont le dernier en date coïncidait, comme par hasard, avec la date de la conférence avec l’écoulement d’une année complète depuis les élections, du 13 juin 2010, sans arriver à un accord de cohabitation pacifique, nous sommes tentés de penser que le sujet de cette rencontre était d’éclaircir les citoyens sur la nature du problème de cohabitation entre les 2 grandes communautés du pays, à savoir les francophones et les néerlandophones et d’explorer les pistes possibles pour arriver à un accord qui éviterait la scission du pays.

    Rien de tout cela ! Et celui qui a eu cette réflexion a été complètement déçu car dans l’esprit des organisateurs de la conférence la vraie menace pour le pays est la présence des musulmans avec leurs valeurs, leurs principes et leurs traditions. La formation politique responsable mène une véritable croisade, depuis des années déjà, afin de procéder à une assimilation complète de cette communauté et la dépouiller de ses droits garantis par la Constitution. Tout cela a lieu sous l’étendard de différents slogans louables en eux-mêmes mais ajustés sur mesure de l’objectif, parmi lesquels « les débats pour la multiculturalité » ou le « vivre ensemble ». De même, ils n’hésitent pas à mettre leur croisade sur le compte des valeurs universellement reconnues, telles « l’égalité de tous », « la liberté de la femme » ou « son émancipation ».

    Pour ne pas maintenir le suspens longtemps, le titre de la conférence était :

    « faut-il interdire le voile ? »


    Le conférencier qui se félicite d’avoir œuvré et obtenu le vote de la loi interdisant le port du niqab en rue, veut poursuivre sa campagne en vu d’obtenir l’interdiction du foulard dans les écoles, les administrations publiques et pourquoi pas sur la place publique ? Sur ce dernier point, la question est quelque peu nuancée.

    Comme à l’accoutumée, dans de telles circonstances, nous avons assisté à un tohu-bohu de contradictions et d’incompatibilités qui ne peuvent tenir avec aucune logique, du genre il faut libérer la femme en lui interdisant de porter le vêtement qu’elle souhaite ou il faut interdire le voile à l'école afin de préserver l’égalité de tous les élèves.

    Le conférencier s’est livré à cœur joie pour exposer ses caricatures sur la communauté musulmane comme s’il était dans un spectacle humoristique. Le public lui était acquis dans sa majorité; il y en avait même des "apôtres", prêts à avaler toutes les couleuvres.Imaginons dans une école, lors du diner, un éducateur se tenant à l’entrée du restaurant scolaire et faisant l’aiguillage, selon le prénom de l’élève, vers la nourriture halal ou non halal. Imaginons encore que dans les écoles qui tolèrent le voile les élèves musulmans boycottent certains cours tels celui de biologie ou d’histoire parce qu’on y parle de la théorie d’évolution de Darwin !

    Dans son confort, l’orateur n’hésite même pas à donner sa fatwa que dans le Coran il n’ y a aucun verset qui rend obligatoire le port du voile. Bien sûr, pur mensonge ! Mais, comme ces allégations fantaisistes ne sont pas nouvelles et ne sont plus d'ordre à surprendre tout auditeur averti et que, d'autre part, nous avons déjà eu l'occasion de nous exprimer sur le sujet, le discours d’aujourd’hui ne va pas traiter des preuves de la prescription du voile. Le lecteur intéressé peut se rendre sur le lien
    http://www.csmbnet.org/Publications/LirePublication.php?Id=46


  3. Le Coran appellerait au meurtre des chrétiens et des juifs !


  4. Dans notre discours d’aujourd’hui, nous allons tenter de répondre à une accusation que l’un des auditeurs, prétendant connaître le Coran, avait balancée lors de son intervention, à savoir que le Coran prescrirait le meurtre des chrétiens et des juifs.

    A première vue, l’intervention était hors sujet, vu que la conférence portait sur le voile de la musulmane et non sur l’Islam dans son ensemble. Cependant, ce qui pourrait transparaître de cette accusation c’est le véritable objectif poursuivi par cette formation politique, à travers ces débats ciblés.

    Néanmoins, la question est interpellante et chacun se doit de connaître ce qu’il en est à ce sujet.

    Tout d’abord, il est important de remarquer qu’il n’y a aucun verset du Coran qui prescrit de tuer les chrétiens et les juifs ou quelqu’autre humain dans cette généralité. D’ailleurs, l’Islam interdit même de tuer un animal qui n’est ni nuisible ni destiné à la nourriture.

    Dans le verset ci-dessous, Dieu décrète que le meurtre d’un humain sans raison est comme le meurtre de l’humanité toute entière. Allah (Ta'aalaa) dit:

    من قتل نفسا بغير نفس أو فساد في الأرض
    فكأنما قتل الناس جميعا

    « Quiconque tuerait une personne non coupable d’un meurtre ou d’une corruption sur la terre,
    c’est comme s’il avait tué tous les hommes »


    Sans doute, l’interlocuteur faisait allusion au verset suivant :

    قاتلوا الذين لا يؤمنون بالله ولا باليوم الآخر، ولا يحرمون ماحرم الله ورسوله،
    ولا يدينون دين الحق من الذين أوتوا الكتاب حتى
    يعطوا الجزية عن يد وهم صاغرون

    « Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier,
    qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit
    et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux
    qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent l’impôt spécial
    par leurs propres mains, en toute humilité »

    Ce verset a été révélé dans un contexte bien déterminé, un contexte d’instabilité politique à Médine et de profondes réformes apportées par l’Islam aux pratiques religieuses des Arabes de l’époque.

    C’était l’annĂ©e 9 de l’HĂ©gire, durant laquelle il y a eu la prescription du pèlerinage aux musulmans et l’abolition de certaines pratiques des associateurs dans ce culte important. Cette annĂ©e, appelĂ©e dans l’histoire de l’Islam « l’annĂ©e des dĂ©lĂ©gations » (عام الوفود), Ă©tait l’annĂ©e qui venait juste après celle de la conquĂŞte de la Mecque et l’effondrement du pouvoir de la puissante tribu paĂŻenne de Koraych ; ce qui avait libĂ©rĂ© les autres tribus d’une soumission aveugle au culte des statues. Cette annĂ©e-lĂ  a Ă©tĂ© caractĂ©risĂ©e par la conversion Ă  l’Islam de tribus entières qui venaient, en dĂ©lĂ©gations, jusqu’à MĂ©dine pour dĂ©clarer leur allĂ©geance au Prophète Mohammed (Paix sur lui).

    Très inquiètes de la montée de la puissance des musulmans, les puissances de l’époque, parmi lesquelles l’empire byzantin chrétien, ne se sentaient plus à l’aise et leur inimitié a été déclarée, notamment en complotant contre eux. Cette même année, le Prophète apprend que l’empereur byzantin mobilisait des dizaines de milliers d’hommes pour envahir Médine. Alors, il entreprit d’avancer vers eux pour les combattre avant qu’ils n’arrivent à Médine. Dans ce contexte, fut révélé ce verset qui dit au Prophète comment il devait se comporter avec ses ennemis qui voulaient l’anéantir. Il devait les combattre jusqu’au moment où ils se soumettent au pouvoir du Prophète et ils payent la dime qui leur est due. Cette dernière est une sorte d’impôt que doivent payer les citoyens non musulmans et qui remplace la zakat chez les musulmans, à l’échange des services assurés par l’Etat musulman.

    Une fois la légalité rétablie et la stabilité de l’Etat retrouvée, il n’est plus question de combattre ni les chrétiens ni les juifs, tant ceux de l’intérieur que de l’extérieur de l’Etat islamique.

    Donc, le verset précédent était révélé dans un contexte très particulier et n’établit nullement une règle générale de comportement à l’égard des juifs ou des chrétiens.

  5. Le « Vivre ensemble », selon l’Islam


  6. Par contre, la règle générale que préconise l’Islam à leur égard est donnée par le verset suivant :

    لا ينهاكم الله عن الذين لم يقاتلوكم في الدين ولم يخرجوكم من دياركم
    أن تبروهم وتقسطوا إليهم، إن الله يحب المقسطين

    " Allah ne vous défend pas d’être bienfaisants et équitables envers ceux
    qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont
    pas chassés de vos demeures. Car Allah aime les équitables.”


    Par ce verset, l’Islam, non seulement, il ne prescrit pas l’hostilité à l’égard des juifs et des chrétiens, contrairement à ce que prétendait notre diffamateur et beaucoup d’autres de son espèce, mais il ne s’oppose pas au fait d’avoir des amis parmi ceux-là et même de s’échanger des cadeaux avec eux.

    L’histoire de l’Islam nous rapporte beaucoup d’événements qui nous montrent comment les premiers musulmans, qui étaient les plus proches de l’esprit de l’Islam, se comportaient avec les chrétiens et les juifs.

    Si nous commençons par l’époque du Prophète, nous constatons que l’Islam avait considéré les chrétiens et les juifs résidant dans les frontières de l’Etat islamique comme des citoyens à part entière. Ils ne bénéficiaient non seulement du droit à la vie mais aussi des autres droits et libertés leur garantissant une vie décente et de dignité comme leurs concitoyens musulmans. La tolérance religieuse était sans commune mesure, le principe en était :

    " لاإكراه في الدين "

    « Nulle contrainte en matière de religion »


    Ce qui a permis à chacun de pratiquer sa religion, selon ses convictions, conformément à la parole divine :

    " لكم دينكم ولي دين "

    « A vous votre religion et à moi la mienne »

    le sommet de la tolérance religieuse, qui fait largement défaut de nos jours.

    L’Islam n’a jamais été à l’origine d’une assimilation quelconque, même durant le sommet de sa puissance. Jamais la tolérance religieuse n’a été aussi prospère que pendant le règne de l’Islam.

    Jusqu’à sa mort, le Prophète (PSL) effectuait des transactions économiques et sociales avec les chrétiens et les juifs. Il est rapporté dans les recueils de Boukhari et Mouslim que le Prophète est décédé alors que son bouclier était retenu comme caution chez un juif, pour avoir acheté du grain qu’il devait payer après un délai déterminé. Si le Coran prescrivait ou même autorisait l’extermination des chrétiens et des juifs, ces derniers n’auraient pu bénéficier, à Médine, d’une vie aussi aisée.

    Il est rapporté, d’autre part, que le compagnon du Prophète, Abdoullah ibn Omar (quAllah l’agrée), lorsqu’un jour l’un de ses serviteurs était en train de lui égorger un mouton, n’a cessé de lui rappeler que lorsqu’il termine, il doit commencer (à distribuer la viande) par son voisin juif.



    Inauguration de la mosquée de Tolède (Espagne)
    le vendredi 30 octobre 1998,
    après une fermeture de plus de cinq cent ans.


    Enfin, l’existence des chrétiens et des juifs parmi les citoyens de la plupart des pays musulmans et qui ont survécu à plusieurs siècles de règne musulman contraste somptueusement avec l’épuration religieuse qui a été pratiquée en Espagne après la Reconquista, en 1492, contre les juifs et les musulmans, après plus de 8 siècles de présence musulmane dans la péninsule.

    Revenons, chers frères et sœurs, à ce que préconise l’Islam en matière de « Vivre ensemble »

    « Allah ne vous défend pas d’être bienfaisants et équitables envers ceux ….
    Car Allah aime les équitables.”


    Allah ne vous empêche pas d’être bons et d’être juste à l’égard des non musulmans qui n’ont pas déclaré leur hostilité à votre égard. D’ailleurs, l’Islam prescrit plus que ça :

    " ولا يجرمنكم شنآن قوم على ألا تعدلوا اعدلوا هو أقرب للتقوى "

    « Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injustes. Pratiquez l’équité ;
    cela est plus proche de la piété.”


    Etre juste est un devoir pour le musulman. La justice est prescrite à l’égard de tout le monde, tant l’ami que l’ennemi. Pour l’Islam, ne pas aimer quelqu’un ne pourrait être une raison pour légitimer l’injustice à son encontre.
    Nous connaissons tous l’histoire du fils de Amr Ibn Al’As, le gouverneur d’Egypte auprès du calife Omar Ibn Al Khattab qui avait fait une course avec un jeune copte (chrétien) et ce dernier avait gagné la course. Alors, le fils du Gouverneur, fort du pouvoir détenu par son père, avait agressé le jeune copte, en lui disant : « je suis le fils des dignitaires ». Le père de ce dernier avait porté plainte auprès du calife, à Médine. Celui-ci avait convoqué le Gouverneur et son fils à comparaître devant le calife, en même temps que leurs adversaires. Une fois les faits établis et reconnus par l’accusé, le calife donne son bâton au jeune copte et lui dit : « frappe « le fils des dignitaires » », ensuite frappe son père car c’est à cause de son pouvoir qu’il t’a frappé et il prononça sa formule célèbre :

    « quand avez-vous rendu les gens esclaves alors
    qu’ils sont nés (de leurs mères) libres ? »

    En Islam, il n’y a pas une justice à deux vitesses, une pour les musulmans et une autre pour les non musulmans. L’Islam ne connait pas les « deux poids deux mesures », mais la même justice pour tous.

  7. Envers qui l’Islam prône-t-il la méfiance ?


  8. Ceci nous conduit à nous poser la question suivante : à l’égard de qui l’Islam prône-t-il la méfiance ou la prudence ?
    Afin de répondre à cette question, prenons, tout d’abord, la suite du verset précédent :

    إنما ينهاكم الله عن الذين قاتلوكم في الدين، وأخرجوكم من دياركم،
    وظاهروا على إخراجكم، أن تولوهم ومن يتولهم فأولئك هم الظالمون"

    « Allah vous défend seulement de prendre pour alliés ceux qui vous ont
    combattus pour la religion, chassés de vos demeures et ont aidé à votre expulsion.
    Et ceux qui les prennent pour alliés sont les injustes. »


    Le verset est bien clair. Ce n’est ni la différence de religion ni celle des traditions et des coutumes ni celle de l’habillement qui pourrait vous inciter à boycotter leurs auteurs, mais plutôt leur agressivité et leur mauvais comportement à votre égard.

    Ceux qui vous combattent pour votre religion, ceux qui vous chassent de vos demeures et ceux qui aident, d’une manière ou d’une autre, à votre expulsion doivent faire l’objet d’un comportement particulier de votre part. De quel comportement s’agit-il ? Les agresser ? Etre injuste avec eux ? Leur retirer leurs droits prescrits par la loi ? Rien de tout cela. Certains pourraient être tentés de prendre la proposition contraire à la précédente et dire qu’il vous est interdit d’être bons et d’être justes à l’égard de cette catégorie de personnes qui ont exprimé leur hostilité à votre égard. Il n’en est rien, non plus.

    L’Islam est la religion de la tolérance et de la bonté. Rien ne vous empêche d’être bons avec ceux qui ont été mauvais avec vous. Cependant, dans un pareil cas, vous n’êtes pas obligés d’adopter cette attitude à leur égard ; vous êtes autorisés à leur infliger une punition égale au tort qu’ils vous ont commis. Ainsi, déclare le Coran, à la fin de sourate An-Nahl (les abeilles) :

    " وإن عاقبتم فعاقبوا بمثل ما عوقـبتم به،
    ولئن صبرتم لهو خير للصابرين"

    « Et si vous punissez, infligez [à l’agresseur] une punition égale au tort qu’il vous a fait.
    Et si vous endurez... cela est certes meilleur pour les endurants »


  9. L’Islam appelle à une prise de conscience politique


  10. Alors, que vous interdit l’Islam à propos de ceux qui vous ont combattus dans votre religion, qui vous ont expulsés de vos demeures ou qui ont aidé à votre expulsion ?

    Notons, tout d’abord, que de telles agressions ne pourraient avoir lieu sans une couverture politique, car autrement l’Etat interviendrait, par les différents moyens dont il dispose, pour arrêter ces injustices.

    Pour cette raison, le verset appelle à agir d’une manière politique. Ne pas prendre ces agresseurs ni ceux qui les soutiennent pour des alliés et amis, ne pas les couvrir d’éloges et les mandater pour les postes de responsabilité qui leur permettront, en quelque sorte, de poursuivre sur la voie de votre agression, de la spoliation de vos droits et de la restriction de vos libertés et ne pas participer à leur élection. La réaction doit être de même nature que l’action qui l’a provoquée.

    Ainsi, l’Islam ne fait que confirmer toutes les théories de bon sens, le fait de se sentir responsable de sa voix et de ne la donner que pour celui qui la mérite, pour celui qui ne sera pas renforcé par cette voix pour la retourner contre les intérêts de ses électeurs.

    Dans le mĂŞme esprit, le Coran nous dit, dans un autre verset :

    ياأيها الذين آمنوا لا تتخذوا الذين اتخذوا دينكم هزؤا ولعبا
    من الذين أوتوا الكتاب من قبلكم والكفار أولياء ،
    واتقوا الله إن كنتم مؤمنين.
    وإذا ناديتم إلى الصلاة اتخذوها هزؤا ولعبا،
    ذلك بأنهم قوم لا يعقلون

    « Ô les croyants! N’adoptez pas pour alliés ceux qui prennent en raillerie et jeu votre religion,
    parmi ceux à qui le Livre fut donné avant vous et parmi les mécréants.
    Et craignez Allah si vous ĂŞtes croyants.
    Et lorsque vous faites l’appel à la prière, ils la prennent en raillerie et jeu. C’est qu’ils sont des gens qui ne raisonnent point.»


    Par ces versets, l’Islam appelle les musulmans à une prise de conscience politique sérieuse et à s’investir dans ce domaine s’ils veulent vraiment sortir de la précarisation et de la marginalité dans lesquelles ils se trouvent et assurer un avenir aux générations futures.

    Une dernière remarque à ajouter, chers frères et sœurs, concernant ces versets. Comme tout le Coran ces versets ont été révélés, il plus de 14 siècles. Le lecteur mal informé ne verrait nullement que ce sont des paroles qui datent d’une époque si lointaine et penserait plutôt qu’elles n’aient été dites qu’à notre époque très récente. Ceci fait partie du miracle du Coran dont la portée n’est nullement limitée ni dans le temps ni dans l’espace.

    Prions Allah de nous guider sur Son droit chemin et qu’Il nous aide à observer nos erreurs afin de les corriger avant qu’il ne soit trop tard et avant de regretter au moment où aucun regret ne sera utile. Amin.





Auteur : Mohammed Said


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