Au bout de six années d’occupation de l’Irak, la
visite d’adieu du président US, le « libérateur » était censée être
publique, au milieu d’un concours gigantesque de peuple «libéré ». Il
aurait été encore mieux que tous ces gens s’alignent le long de la
route allant de l’aéroport au Square Ferdaous, au centre de Bagdad, en
brandissant des drapeaux US et en dansant au son de la musique pour
exprimer leur gratitude pour ce brave héros américain qui a « libéré »
leur pays.
Les Irakiens n’ont pas accueilli le président Bush avec des roses et
des danses dans les rues, mais avec…des chaussures, comme l’a fait un
journaliste couvrant (à sa façon) la visite, venu assister à la
conférence de presse de Bush et Al Maliki. Ce dernier a décrit
d’abondance toutes les « nobles actions » réalisées par Bush depuis
l’occupation du pays.