Le forum du Conseil Sup�rieur des Musulmans de Belgique

Les Radios mille collines et l'assassinat de Marwa.

Le 1 juillet 2009, la jeune musulmane Marwa Al-Sharbini a �t� sauvagement assassin�e de 18 coups de couteau, en pleine s�ance du tribunal � Dresde en Allemagne, par un raciste qui l�avait auparavant insult�e pour son port du foulard. Non seulement, personne ne vient au secours de la victime � part son mari pr�sent dans la salle, mais en plus la s�curit� alert�e par le juge, arriv�e sur les lieux quelques instants apr�s, tire sur le mari de la victime, d�j� poignard� par l�agresseur, et le plonge dans un coma qui va durer plusieurs jours. 
 
Ce double crime crapuleux, que nous condamnons de toutes nos forces est tr�s r�v�lateur du climat de haine � l��gard des musulmans, que ne cessent de propager les diff�rentes media et institutions diverses. Si la radio de mille collines rwandaise a �t� accus�e d��tre l�instigatrice du g�nocide de 1994 et ses responsables jug�s et condamn�s, aujourd�hui en Europe la diabolisation du foulard et de celles qui le portent devient monnaie courante de la plupart des institutions publiques, parmi lesquelles les media, les �tablissements d��ducation et m�me jusqu�aux plus hautes sph�res des �tats europ�ens. 
 
<div align="middle" ><img src="../images/Foulard/marwa's family.jpg" > 
<div width=30% height=50% >Une famille martyre de la haine occidentale</div></div> 
 
Cette femme qui refuse de d�voiler sa beaut�, la soumise (� son p�re et � son mari), l�intol�rante (qui est fid�le � sa foi et � ses principes), la terroriste (qui symbolise l�Islam, trait� de terrorisme), cette femme n�a pas droit � l�existence. C�est le message que diffusent les � radios mille collines � europ�ennes, sans aucun embarras et qui est re�u cinq sur cinq par les organisations racistes. 
 
Quant � son droit � l�instruction, th�oriquement garanti par la Constitution � tout citoyen, nos politiciens ne trouvent plus de g�ne � l�ignorer et les �coles n�ont plus de peine � se forger des pr�textes pour claquer leurs portes les unes apr�s les autres au nez des musulmanes, et tout cela au nom de la tol�rance et de l�ouverture! Ainsi, l��ducation de la haine, initi�e dans nos �coles et diffus�e � grande �chelle par nos prestigieuses media trouve son application concr�te dans la plupart de nos institutions publiques et priv�es qui se sont rendues allergiques au foulard. 
 
Nous vivons, aujourd�hui dans une soci�t� qui d�rape dangereusement. Pourrions-nous encore continuer � parler de simples discriminations � l��gard des musulmans et surtout des musulmanes, alors qu�on arrive aujourd�hui � confondre la victime de son agresseur ? La police n�h�site plus � tirer sur la victime car son apparence musulmane en fait d�elle le terroriste potentiel. 
 
Ceci est un �v�nement isol� pourrait-on dire, mais que dire des mamans interdites d�accompagner les sorties scolaires, des refus de mariage dans des mairies, des renvois des banques, des bureaux de postes, du refus d�accepter les demandes d��tre examin�es par des m�decins femmes ? Tout cela chez les � d�fenseurs des droits de l�Homme � qui n�h�sitent pas � crier au scandale et � la violation des droits de l�Homme lorsque des faits moindres proviennent de pays dont l�id�ologie est bannie. 
 
Notre communaut� musulmane est de plus en plus confront�e � la mont�e de l'extr�misme et du racisme � son �gard. A notre grand regret, cet extr�misme est aliment� par les institutions officielles. 
 
Le Conseil Sup�rieur des Musulmans de Belgique appelle les musulmans d'Europe et particuli�rement ceux de Belgique � se serrer les coudes et � unir leurs efforts afin de combattre l'injustice qui la prend comme cible. 
 
Qu�Allah accepte notre s�ur Marwa parmi les martyrs dans les plus hauts degr�s du Paradis (Al-Firdaws) ! 
 
Qu�Allah accorde la gu�rison et une bonne sant� au mari de la martyre ! 
 
Qu�Allah accorde � toute la famille de la victime une grande endurance et une grande patience face � cette terrible �preuve !

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Israel a violé massivement le droit international à Gaza

Le Pr�sident de l'Assembl�e G�n�rale de l'ONU d�nonce les violations graves et massives au droit internationale de la part de l'arm�e sioniste. Il appelle l'ONU � prendre ses responsabilit�s et � respecter ses engagements. 
 
15 janvier 2009 � Le pr�sident de l'Assembl�e g�n�rale, Miguel D'Escoto Brockmann, a accus� jeudi Isra�l de violer le droit international lors de son offensive militaire � Gaza qui dure depuis 20 jours et a d�j� fait plus de 1.000 morts chez les Palestiniens. 
 
<div align="middle" ><img src="../images/Miguel_d_Escoto.jpg" > 
<div width=30% height=50% >Miguel d�Escoto Brockmann:Pr�sident de l'Assembl�e G�n�rale de l'ONU (janvier 2009) 
</div> 
</div> 
 
� Nous ici aux Nations Unies sommes rest�s passifs trop longtemps alors que le carnage continue �, a-t-il d�clar� lors d'une s�ance sp�ciale de l'Assembl�e g�n�rale, convoqu�e � la demande des 118 Etats membres du Mouvement des non-align�s. 
"Les violations du droit international commises lors de l'attaque de Gaza ont �t� d�ment not�es: punition collective, usage disproportionn� de la force et attaque de cibles civiles dont des maisons, des mosqu�es, des universit�s et des �coles", a-t-il ajout�. 
 
Il a rappel� le bombardement la semaine derni�re par l'arm�e isra�lienne d'une �cole de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les r�fugi�s de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) qui a tu� au moins 42 personnes, dont de nombreux enfants et le bombardement jeudi du quartier g�n�ral de l'UNRWA. 
� Mais il y a une autre violence pour laquelle nous sommes aux Nations Unies complices. Le blocus de Gaza, qui dure depuis 19 mois, est directement responsable de la crise humanitaire avant m�me que l'actuelle offensive isra�lienne n'ait commenc�. Ce blocus, impos� par la puissance occupante, viole l'article 33 de la Convention de Gen�ve qui interdit une punition collective en toutes circonstances �, a dit M. D'Escoto. 
 
<div align="middle" ><img src="../images/onu.jpg" > 
<div width=30% height=50% >Le si�ge de l'ONU � New-York 
</div> 
</div> 
 
Il a reproch� au Quatuor du Moyen-Orient, qui comprend les Nations Unies aux c�t�s des Etats-Unis, de la Russie et de l'Union europ�enne, d'avoir donn� son aval au blocus, � pla�ant l'ONU dans un r�le douteux et en violation de nos obligations inscrites dans la Charte des Nations Unies et dans le droit international �. 
 
Il a estim� que l'Assembl�e g�n�rale, en tant que centre n�vralgique de l'ensemble du syst�me des Nations Unies, et son organe le plus repr�sentatif, devait toujours �tre vigilante dans sa d�fense de la Charte des Nations Unies. A cet �gard, il a estim� n�cessaire � d'�valuer les implications de la pr�sence de l'ONU au sein du Quatuor �.

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Pétition pour la condamnation d'Israel

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Unissons-nous afin de combattre l'injustice.

Le g�nocide du peuple palestinien � Gaza, face auquel le monde entier s'est arr�t� pour observer l'horreur et faire mine de s'indigner ou condamner, sans apporter un v�ritable secours aux victimes, nous interpelle tous. 
 
Le boucher juif re�oit des renforts en armes et munitions par milliers de tonnes de la part de ses amis traditionnels qui n�ont jamais trahi leur amiti� alors que la victime palestinienne ne re�oit, en soutien, que des paroles vides qui ne changent rien sur le terrain. 
 
<div align="middle" ><img src="../images/Palestine/CrimeJuif Gaza.jpg" > 
<div width=30% height=50% >Le g�nocide juif sur Gaza, 
plus de 1000 martyrs et pr�s de 5000 bless�s, 
 dont plus de la moiti� de civils 
jusqu'� ce mercredi 14 janvier 2009. 
(photo:lepoint.fr) 
</div> 
</div> 
 
Heureusement que les combattants h�ro�ques de la R�sistance palestinienne n'avaient compt�, dans leur strat�gie, que sur le soutien d'Allah, Le Majestueux, dont le soutien n'a aucune faille. 
 
Les dirigeants arabes, qui s'acheminent de d�faite � une autre et qui � peine se remettent d'une gifle qu'ils re�oivent une autre, sont, ces jours-ci, sous l'emprise d'un d�luge de critiques. 
 
Leur incapacit� � accorder leurs violons pour organiser une r�union de crise, apr�s 2 semaines de bombardements intenses et de massacres d'un peuple fr�re, d�sh�rit� et sans d�fense est l'une des gifles. 
 
L�organisation des Nations Unies, qui est plus un club de soutien aux sionistes qu�un organisme qui veille � la paix et � la s�curit� dans le monde, par le biais de son Conseil de S�curit� vers qui les leaders arabes vont pleurnicher et supplier leur � humanisme �, leur a inflig� la seconde gifle. 
 
<div align="middle" ><img src="../images/onu.jpg" > 
<div width=30% height=50% >Si�ge de l'ONU � New-York. 
</div> 
</div> 
 
Les leaders criminels de l�Etat juif, d�j� habitu�s � gifler leurs homologues arabes, n�arrivent m�me plus � compter les humiliations qu�ils leur infligent chaque jour. Du rejet de la timide demande du Conseil de S�curit�, souhait�e par les arabes et sur laquelle ils misaient beaucoup pour sauver leur honneur, � la menace juive de r�occuper le Sina� �gyptien ou du moins sa partie Nord en passant par le d�fi du maintien des repr�sentations et des int�r�ts juifs dans les pays arabes, les claques ne font que se succ�der et se diversifier. 
 
Quant aux peuples suffoqu�s de la l�chet� et de la complicit� directe ou indirecte de leurs dirigeants, ils n�ont cess� de clamer leur soutien au peuple palestinien, par les manifestations de rue quasi quotidiennes, � travers le monde. Malgr� tout, les horreurs continuent et les images des corps d�chiquet�s des enfants, des femmes et des vieillards, tous innocents, ne laissent plus de place � aucun optimisme. 
 
<div align="middle" ><img src="../images/ligue arabe.jpg" > 
<div width=30% height=50% >R�union au si�ge de la Ligue arabe au Caire, le 6 janvier 2008. 
(Photo : Reuters) 
</div> 
</div> 
 
Les initiatives s�par�es, les actions individuelles non coordonn�es ont toutes r�v�l� leur inefficacit�. La ru�e sur les manifestations de rues ainsi que sur les aides humanitaires n�apporte que tr�s peu de r�sultats. Leur n�cessit� n�est nullement contest�e, mais leur effet ne peut susciter de l�optimisme. 
 
 
L�union des peuples, en particuliers musulmans, s�impose pour combattre toute agression et toute injustice. Nous aussi, nous ne devons reprocher aux autres ce que nous-m�mes vivons. Afin de ne pas �tre parmi ceux qui � disent ce qu�ils ne font pas � et qui sont condamn�s par Allah (Soubhanah) dans diff�rents versets du Coran, le Conseil, en son 18�me anniversaire, appelle notre communaut� � l�union de ses forces. 
 
Ainsi, Cher fr�re, Ch�re S�ur, vous �tes appel� � exprimer votre opinion, si vous �tes favorable � l�organisation d�une rencontre d��tude sur la mani�re et les modalit�s concr�tes pour notre union. 
 
Montrons que nous sommes sinc�res lorsque nous condamnons les divisions de nos dirigeants et leur l�chet� devant le drame humain dont les victimes sont nos fr�res et nos soeurs, � Gaza.

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Voeux de plus de paix et de justice

<OL>En ce d�but d�ann�e nouvelle musulmane 1430 et chr�tienne 2009, la nation musulmane vit un deuil. Le massacre sauvage de nos fr�res et s�urs � Gaza par la machine de guerre juive ne pourrait nous laisser indiff�rents. Ne s'�tant pas suffis de la spoliation de la terre, ces criminels entreprennent maintenant l'�puration raciale. Un g�nocide odieux commis sous la b�n�diction de l'administration am�ricaine et l'indiff�rence de la communaut� internationale. 
 
Le Conseil Sup�rieur des Musulmans de Belgique condamne avec vigueur et avec les mots les plus forts cette agression sauvage sur un peuple sans d�fense. Il condamne �galement l�indiff�rence honteuse, voire la complicit� de la communaut� internationale qui parait satisfaite du drame humain de cette ville d�j� meurtrie et qui se permet m�me de lui trouver des justifications. Enfin, le Conseil d�nonce la trahison scandaleuse des r�gimes Arabes qui n'arrivent m�me pas � se d�cider d'une r�union de crise pour prendre les d�cisions qui s'imposent. 
 
Quant � ces r�gimes, les condamnations s�v�res de leurs populations les ont oblig�s � faire mine de protester avec des mots qui sortaient � peine du bout de la langue et avec une grande timidit�. Leurs condamnations mensong�res ont d�j� �t� d�menties par leurs actions concr�tes sur le terrain. Le maintien de leurs relations diplomatiques et �conomiques avec cet Etat terroriste, qui est toujours au dessus des lois, ainsi que le maintien de la fermeture du passage de Rafah sont autant de signes de satisfaction et de complicit� des r�gimes arabes dans ce g�nocide. 
 
La trahison de ces r�gimes autoritaires ne doit pas, non plus, nous voiler la responsabilit� des peuples dans l�existence de ces r�gimes. Notre refus de l�injustice qu�endurent nos fr�res et s�urs � Gaza ne doit pas �tre uniquement le fruit de l��motion, mais il doit faire l�objet de r�flexion s�rieuse sur les moyens � mettre en �uvre pour faire face aux discriminations dont notre nation fait l�objet. 
 
Que chacun de nous s'interroge sur ce qu'il a apport� � sa communaut� et � sa soci�t�! Apprenons � ne pas nous disculper de nos charges et jeter toujours la responsabilit� sur l'autre! C�est toujours l�autre qui nous emp�che de nous unir. C�est l�autre qui ne veut pas que nous soyons forts avec nos institutions,�etc. Soyons plus positifs et surtout tenaces et entreprenons ensembles les r�formes qui s�imposent pour pouvoir retrouver notre dignit� perdue depuis quelque temps. 
 
Lire la suite de l'article, en cliquant <a href="http://www.csmbnet.org/Publications/LirePublication.php?Id=29"> ici </a> 
 
Gaza et la Palestine attendent de leurs fr�res des prises de position fortes et surtout des d�cisions politiques qui pourraient les aider � r�cup�rer au moins certains de leurs droits. 
 
Notre union et la cr�ation d'institutions fortes qui pourraient d�fendre nos int�r�ts seraient la meilleure aide que les musulmans d'Europe pourraient apporter � leurs fr�res et s�urs qui endurent la haine et l'injustice du monde occidental. 
 
Le drame que nous vivons ne devrait pas nous emp�cher de souhaiter � tous et � toutes les meilleurs v�ux, � l'occasion de l'av�nement de la nouvelle ann�e 1430/2009. 
<center> 
Que cette ann�e soit bonne et apporte plus de paix et de bonheur 
 � tous les d�sh�rit�s � travers le monde 
et � l'humanit� toute enti�re ! 
</center> 
</OL>

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Pétition pour la libération du journaliste Mountadhar Zaidi

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Réponse à la petite question. Etudes d'infirmières et hijab

Ch�re s�ur 
 
 Essalamou alaykoum wa Rahmatoullah. 
 
Tout d'abord, je tiens � vous souhaiter un bon Ramadan plein de bonnes actions et de pardon de la part d'Allah Soubhanahou wa Taala. 
 
Ensuite, je reviens � la r�ponse � votre question relative � vos �tudes d'infirmi�res et les �ventuels probl�mes au sujet du foulard. 
 
Malheureusement, je ne pourrais pas �tre optimiste en vous donnant de faux espoirs. Pour moi, je vous donnerai plus de 90% de chance de rencontrer des probl�mes dans l'un ou l'autre des �tablissements o� vous devriez faire votre stage, ceci dans le cas o� l'�tablissement o� vous allez vous inscrire accepterait le foulard. 
 
L'interdiction du foulard, bien qu'anti constitutionnelle, devient une mode et les diff�rents �tablissements se pressent pour l'acqu�rir. 
 
La communaut� musulmane du pays, et peut-�tre de toute l'Europe, n'a pas pris l'affaire au s�rieux et ne s'est pas organis�e pour trouver des solutions � ce probl�me. 
 
Mes conseils fraternels sont: 
 
- d'essayer de vous renseigner aupr�s des �tablissements susceptibles de vous accueillir comme stagiaire, ainsi qu'aupr�s des �tudiantes qui vous ont pr�c�d�e. 
 
 - d'abandonner les �tudes d'infirmi�res et choisir plut�t des �tudes de m�decine, si vous voulez rester dans le domaine m�dical, car en tant que stagi�re infirmi�re vous serez confront�e � des situations beaucoup plus embarrassantes que l'abandon du foulard. 
 
 - choisir d'autres �tudes sup�rieures o� le probl�me du foulard ne se poserait pas, et l� en vous renseignant aupr�s de vos copines qui vous ont pr�c�d�es dans les �tudes sup�rieures. 
 
Je vous souhaite bonne chance et bonne r�ussite dans vos �tudes. 
 
 Wassalam.

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Alerte aux horaires des prières non conformes

Cher(e) Fr�re (S�ur), 
 
En ce d�but de mois de Ramadan, Le Conseil vous pr�sente ses meilleurs voeux de paix, de b�n�dictions et de pardon. 
 
D'autre part, comme � l'habitude en pareille circonstance, diff�rentes organisations musulmanes diffusent des horaires de pri�res, ceci sans doute afin de faciliter la pratique du je�ne aux musulmans du pays. 
 
Cependant, un probl�me se pose, c'est celui du manque de coordination entre ces organisations, et les fid�les se retrouvent perturb�s lorsque ces diff�rents horaires n'indiquent pas les m�mes heures; lequel suivre? 
 
Le probl�me se pose, notamment, lorsque la diff�rence de temps entre les uns et les autres est grandes(10 mn), surtout pour les moments cl�s du je�ne, en l'occurrence � l'Imsak et l'apparition de l'aube (El-fajr). 
 
Voir par exemple: 
<img src="../images/HorRamadan.jpg"> 
 
et le suivant: 
<img src="../images/HorRamadan2.jpg"> 
 
 
De ces deux calendriers pris comme exemple, on constate que celui qui retarde son sahour jusquaux 5 derni�res minutes selon le premier calendrier risque de voir son je�ne annul� selon le second calendrier. De m�me, celui qui est press� de prier Sobh et le fait dans les 5 premi�res minutes risque de voir sa pri�re annul�e, car avant l'heure selon le premier calendrier. 
 
Alors, lequel des deux est le plus correct. 
 
 Nos salutations fraternelles 
 
 Equipe CSMB;

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Une nouvelle école à Bruxelles interdit le foulard pour 2008/2009.

Les Ursulines enl�vent le voile 
 
GILLES QUOISTIAUX 
 
mercredi 21 mai 2008 
 
<center>Koekelberg. L'�cole secondaire interdit le port du voile. Les �l�ves se mobilisent. La direction s'explique.</center> 
 
Une de plus. Apr�s bien d'autres �coles, l'Institut des Ursulines vient d'annoncer son intention d'interdire le port du voile, d�s la rentr�e scolaire prochaine. � Nous �tions parmi les derniers des Mohicans �, commente la pr�sidente du pouvoir organisateur de l'�tablissement, qui compte deux implantations en R�gion bruxelloise. Une � Molenbeek, l'autre � Koekelberg. 
 
Le r�glement d'ordre int�rieur de l'�cole avait d�j� �t� modifi� l'ann�e pass�e. Le but ? Autoriser le port du voile, pour autant qu'il reste discret. � Vu les difficult�s d'application que cette disposition a suscit�es, la direction nous a demand� de prendre position de mani�re plus tranch�e. � 
 
Le port du voile sera donc purement et simplement interdit � partir du mois de septembre prochain. Cette d�cision a soulev� des protestations au sein d'un �tablissement peupl� � 85 % d'�l�ves d'origine maghr�bine. De l'aveu du directeur de l'�cole, plusieurs p�titions critiquant la mesure circulent dans les classes. Et dix signatures d'�l�ves ont �t� couch�es au bas d'une p�tition lanc�e sur internet. 
 
� Le port du voile a �t� interdit sans raisons, ni explications, ni m�me l'avis des professeurs et des parents d'�l�ves ! Et cela � la veille des examens, ce qui empi�te sur la concentration des �l�ves et sur leurs r�visions �, peut-on lire sur le site internet. 
 
Paul Gammar, le directeur, assure avoir consult� l'�quipe �ducative, m�me s'il reconna�t qu'elle ne parle pas toujours d'une seule voix. Il reconna�t �galement que les parents n'ont pas �t� consult�s. � Depuis que la mesure a �t� annonc�e, un seul parent d'�l�ve a pris rendez-vous � ce sujet �, tient-il � pr�ciser. Quant aux p�titions : � Je n'ai pas l'intention de d�courager ce genre d'initiatives, pour autant que je sois au courant. � 
 
Le directeur justifie l'interdiction : � Le probl�me, c'est que certaines �l�ves s'inscrivaient chez nous uniquement parce que le port du voile �tait autoris�. Et comme nous �tions une des derni�res �coles bruxelloises � l'autoriser, le mouvement s'amplifiait d'ann�e en ann�e. � 
 
Rien que pour l'implantation koekelbergeoise, entre 80 et 100 jeunes filles (sur 200 au total) portent le voile. Certaines ont annonc� � la direction qu'elles quitteraient l'�tablissement d�s la rentr�e prochaine. 
 
A titre transitoire, le pouvoir organisateur autorisera les �l�ves de 5e ann�e � garder leur voile en derni�re ann�e 
<a href="http://www.lesoir.be/regions/bruxelles/koekelberg-des-petitions-2008-05-21-599761.shtml">http://www.lesoir.be/regions/bruxelles/koekelberg-des-petitions-2008-05-21-599761.shtml</a>

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Où sont les musulmans sur la scène publique?

La r�alit� des musulmans en Belgique, est lamentable. Etre musulman pour la plupart d'entre nous c'est se r�fugier derri�re les murs de la mosqu�e toute la journ�e ou allonger sa barbe de quelques centim�tres ou rendre haram toute activit� en dehors de la mosqu�e. Ainsi, les musulmans se sont construits une passivit� inconnue de leur religion et sans pr�c�dent dans l'histoire de l'Islam. 
 
On ne peut plus compter les t�moignages relevant et condamnant cette attitude n�gative des musulmans. Le t�moignage suivant en est un. Nous le diffusons dans ce forum dans l'espoir de faire r�fl�chir ceux qui sont dot�s d'un c�ur "لمن كان له قلب ". 
 
 
salam oua alikom 
 
Cher fr�re 
Je suis un musulman qui habite la ville de Verviers et dans notre ville la communaut� musulmane repr�sente presque trente pour cent des habitants de la ville. 
 
On reproche souvent aux media occidentaux et les ennemis de l�islam leurs acharnement sur l�Islam mais permettez moi de vous dire que dieu ne change pas notre �tat si nous nous changeons pas nous m�me, et la question qui se pose et qui revient toujours et on veut pas l�entendre c�est 
 
<center>QU�EST-CE QUE NOUS MUSULMANS ON A FAIT POUR 
L�ISLAM ET POUR L� IMAGE DE L�ISLAM?</center> 
 
qu�est ce qu�on a fait pour am�liorer notre image qui est au plus bas niveau, nous la nation du proph�te !! 
 
Je vais vous citer un exemple simple et qui refl�te la r�alit� des musulmans ici � Verviers. 
 
Il y a un an j�ai quitt� la France pour m�installer � Verviers et apr�s un mois de mon installation dans un quartier a majorit� d��tranger et de musulman , j�ai re�u 
une invitation de la commune de Verviers, me demandant � participer au nettoyage de la Vesdre, le fleuve qui traverse la ville de Verviers, alors j�ai r�pondu et le jour "j" quand je me suis pr�sent� pour prendre les �quipements pour ce travail de volontariat , les organisateurs ont �t� �tonn�s de me voir moi �trange musulman il faut dire qu'ils �taient choqu�s bref j�ai vu � ma gauche et � ma 
droite il y avait pas un musulman pr�sent , or c�est nous la oumma de la propret�. 
 
 Et le plus dingue et le plus terrible c�est que la partie du fleuve qui traverse le quartier occup� par la majorit� musulmans et �trangers est entretenue par d�autres citoyens belges et qui �s�occupent de son nettoyage, quelle honte! 
et dire qu�on est des musulmans, le proph�te (salla allah alaih oua ssalam) a dis: "la propret� est de la foi et la salet� est de Satan", alors dites moi comment des fid�les qui sortent de la mosqu�e et qui font leurs cinq pri�res ne font pas attention a �a? 
 
On ne leur demande pas de donner de leur argent, on leur demande juste de faire une action qui dure deux heures qui sera b�n�fique pour la communaut� au lieu d�aller au caf�s apr�s la pri�re, et la je parle des musulmans qui font la pri�re, le reste des musulmans c�est m�me pas la peine d�en parler. 
 
Permettez moi de vous dire qu�avant que les gens ne nous sous-estiment c�est nous qui leur avons donn� l�occasion, et qu�on est devenu vraiment la ris�e de tous et tout �a en complicit� avec la majorit� des musulmans , c�est nous qui avons fait du tord � nous m�me , quand je vois qu'ici il y a cinq ou six mosqu�es et cinq ou six associations, mais personne n�a r�agi � �a , c�est nous musulmans ou association des musulmans qui aurions du organiser une journ�e pour nettoyer nos quartiers. 
 
je m�excuse si j��tais un peu s�v�re envers moi-m�me et mes fr�res, mais c�est la r�alit� et il faut balayer devant chez soi avant d�aller loin et avant qu�on viennent nettoyer devant chez nous . Bref les gens croient que l�islam c�est se retrouver le vendredi � la mosqu�e et faire la pri�re, mais non la religion c�est le comportement chers fr�res! 
 
Enfin la mairie de Verviers organise une journ�e pour nettoyer la Vesdre le 12 avril 2008 et on compte sur vous pour intervenir aupr�s des associations et des mosqu�e et 
des musulmans pour qu'ils participent massivement � cette journ�e et croyez moi cela changera beaucoup notre image ici en Belgique. 
 
 Allahoma ini ballght fachhad 
 Votre fr�re: 
Abdelkader

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L'Exécutif des Musulmans demis de ses fonctions

Cette fois, c�est fini. L�Ex�cutif des Musulmans de Belgique (EMB) a re�u son C4. Tous les membres de l�institution repr�sentative des musulmans de Belgique ont �t� remerci�s par l�employeur qui les avait recommand�s et soutenus moins de trois ans auparavant. 
 
Mise en place par les pseudo-�lections communautaires du 13 d�cembre 1998, parrain�es et confectionn�es sur mesure par le minist�re de la justice belge avec la complicit� d�autres parties musulmanes, cette institution n�a jamais b�n�fici� de cr�dibilit� au sein de la communaut� musulmane. 
 
Initialement cr�� pour marginaliser le Conseil Sup�rieur des Musulmans de Belgique qui, durant plus de 5 ans d�intenses activit�s, avait prouv� son int�grit�, son ind�pendance et sa combativit� afin de mieux structurer la communaut� musulmane du Royaume et la doter des m�mes droits dont b�n�ficient les autres communaut�s du pays, essentiellement les droits cultuels et religieux, l�Ex�cutif des Musulmans a toujours �t� une institution politique. 
 
Les racines de la d�funte institution remontent au � Conseil des Sages �, instaur� en novembre 1990, par le ministre de la justice de l��poque Melchior Wathelet (PSC baptis� depuis Cdh). Mis en place, d�une mani�re maladroite, par les syndicats et les partis politiques de l��poque, cet organe sens� g�rer les affaires du culte musulman �tait, par sa constitution, plus pr�s des milieux d�affaires et la�ques que musulmans. La plupart de ses membres n�avaient aucune relation avec la vie musulmane du pays. La presse de l��poque avait m�me r�v�l� des affaires de corruption � l�encontre de certains parmi eux. Celles-l� n�avaient pourtant pas suffi pour repenser la repr�sentativit� de la communaut� musulmane du pays et confier la gestion de ses int�r�ts, � d�faut de se prendre en charge elle-m�me, � une institution plus repr�sentative. 
 
Avec l��mergence du Conseil Sup�rieur des Musulmans de Belgique, organe issu des �lections communautaires du 13 janvier 1991, �lections non cautionn�es par le Ministre de la justice, le � Conseil des Sages � a �t� d�finitivement �vinc� de la sc�ne et le Ministre Whatelet a �t� contraint de reconna�tre sa d�route et de remercier ce repr�sentant fantoche de ses services moins de 3 ans depuis son installation. 
 
Le constat d��chec des autorit�s �tait amer, ce qui les avait pouss�s � tirer les le�ons. La voie purement d�mocratique pour l�institution de l�Islam n��tait pas l�option retenue par les partis � d�mocratiques �. La d�signation de repr�sentants dociles et maniables selon le bon vouloir du Chef fait partie d�une autre �poque et ne peut �tre accept�e de nos jours, et pourtant c��tait et elle est toujours l�option souhait�e par les t�nors du pouvoir. Alors, pourquoi pas une voie hybride, mi d�mocratique et mi dictatoriale. Cette derni�re voie a �t� exp�riment�e lors des �lections de 1998 et 2005, screening voil� par des urnes. La cr�dibilit� du Conseil Sup�rieur des Musulmans, dont la majeure partie de ses membres, euphoriques, s��taient ralli�s � la nouvelle institution, a subi un s�rieux revers. Le r�sultat ? Un ex�cutif, puis un ex�cutif bis, �videmment sans continuit� et sans passation pacifique de pouvoirs � la � d�mocratique � et comme on pourrait s�attendre sans aucun succ�s tant pour l�un que pour l�autre. 
 
D�ailleurs, attendrait-on, vraiment, de meilleurs r�sultats, lorsqu�on engage des � responsables � officiels travaillant � titre b�n�vole, avec des budgets de fonctionnement ridicules et sans aucune exp�rience dans la gestion des affaires du culte ? 
 
Que des mirages et des �pouvantails ! Neuf ans d�j� pass�s et la communaut� musulmane attend toujours le financement des mosqu�es, des imams et des aum�niers dans les prisons et les h�pitaux. �a et l�, des cartes fluorescentes brandies par les autorit�s faisant miroiter l�arriv�e imminente des subventions et des salives commencent � couler. 
 
De quels acquis la communaut� musulmane pourrait-elle s�enorgueillir, apr�s une d�cennie de repr�sentation officielle? Les atteintes aux libert�s vestimentaires des femmes musulmanes s��taient accentu�es. Les jeunes filles priv�es de leur droit � l�instruction car elles portent le foulard. Les femmes priv�es de travail car elles portent le foulard ; priv�es de leur droit au CPAS car elles portent le foulard. Elles sont interdites d�acc�s � l�h�micycle du Parlement et du Senat, les hauts lieux de la d�mocratie, car elles portent le foulard. Au nom de la libert� d�expression, leurs valeurs et leurs principes les plus sacr�s sont r�guli�rement train�s dans la boue par les m�dia, au m�me moment o� cette libert� d�expression est consid�r�e comme un sacril�ge et un crime punissable lorsqu�il touche d�autres couches de la soci�t� ! 
 
Il va de soi que la liste est encore beaucoup trop longue pour pouvoir la d�rouler dans son enti�ret� dans ces lignes. 
Tout de m�me, restons objectifs et n�imputons pas tous les maux de cette communaut� � l�institution qui la repr�sente. Cependant, l�inertie de cette derni�re �tait voulue et pr�visible d�s les n�gociations des ann�es 95, 96 et 97, entre le Conseil Sup�rieur des Musulmans et les repr�sentants du Gouvernement belge, brad�es par les responsables musulmans de l��poque, pris dans un tourment d�euphorie aveuglante. Il est grand temps que cette communaut� s��mancipe, qu�elle fasse preuve de maturit� et qu�elle prenne son sort en main, refusant, une fois pour toute, toute id�e de tutorat et d�assistance auxquelles elle est habitu�e durant des d�cennies. 
 
Aujourd�hui que le verdict d��chec a �t� prononc� � l�encontre d�une institution qui n�avait jamais obtenu la confiance ni d�un cot� ni de l�autre, par la mise � la porte de tous ses membres pour corruption et d�abus de confiance, quelles perspectives pourrions-nous nous attendre pour cette communaut� ? 
 
Quel lapin magique un gouvernement int�rimaire � l�agonie et qui rendra l��me dans moins de quatre semaines pourrait-il encore sortir de son chapeau? 
 
L�instabilit� gouvernementale et la crise constitutionnelle vont-elles accorder un r�pit au malheur d�une communaut� meurtrie ou bien seront-elles l�alibi tant attendu pour un retour � la case de d�part des ann�es septante et quatre vingt ? L�arbitraire, avec ses cons�quences f�cheuses, est toujours � l�affut de ceux qui se d�sint�ressent de leur avenir et de celui de leurs concitoyens ! 
 
			M. S. Guermit (Tr�sorier du CSMB)

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Ramadan, mois de la bouffe

Ramadan, mois de la bouffe 
 
Chaque ann�e, pendant le mois du Ramadan, entre pri�re et je�ne bonjour les d�g�ts. Parmi les Musulmans, une infime partie sort indemne. Seuls les courageux et les t�m�raires terminent ce mois sans pr�judice quelconque. 
Ramadan est un mois plein de pi�ges �tant donn� que le mode de vie change carr�ment. On entre brutalement dans un monde fou de consommation. Apr�s une journ�e de privation arrive un moment d�exc�s nutritionnel en bombardant le corps sans merci et en un temps record. L�appareil digestif est agress� violemment et, impitoyablement soumis � rude �preuve. 
 
G�n�ralement, le Ftour est tr�s copieux. Hrira, lait, dattes, Khobz Makla, Rghayef, Baghrir, Chebakiya, Sfouf, jus d�orange, fruits, th� et p�tisserie. A peine deux heures apr�s rebelote, Tagine, viande ou poisson, pain, sauce, l�gumes, boissons froides, th� ou caf�. Ce n�est pas le Ftour c�est le Jihad. 
 
Surtout quand on est nombreux et en famille, l�orgie festive et l�orgasme gastronomique nous emp�chent de r�fl�chir sur le bien fond� de cette obstination de consommer abusivement autant de produits apr�s le Ftour. 
 
On ne fait plus attention au r�gime alimentaire, � la tension, au c�ur, aux reins, � l�estomac et, l��go�sme culinaire nous rend momentan�ment amn�sique aux conseils du m�decin traitant et aux contre indications des m�dicaments prescrits. On devient une vraie machine � consommer, brutale et d�cha�n�e qui ne fait que grignoter, croquer, m�cher, mastiquer, broyer, avaler, d�vorer et ingurgiter, pendant des heures durant on ne mange pas on bouffe. 
 
Ce n�est que le lendemain qu�on se rend compte qu�on a un peu exag�r�. Et, comme une routine toute la famille se met au besogne pour pr�parer la prochaine bataille. Les habitudes alimentaires ramadanesques vont � l�encontre du mode de vie actuel surtout en Europe. Si les produits ont �volu� qualitativement, la quantit� aussi, surtout la sucrerie. 
 
Cons�quence, apr�s un mois d�exc�s, de surcharge et de surplus la femme marocaine devient ob�se avec un derri�re bien garni et l�homme corpulent et charnu. Les enfants non plus n��chappent pas � ce ph�nom�ne grave et d�vastateur. Bon Ramadan. 
 
Sarie Abdeslam 
Bruxelles, le 22 septembre 2007

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Bientôt, une loi interdisant le foulard dans le secteur public

Bonsoir � tous, 
 
 La r�gion bruxelloise s'appr�te � voter un r�glement de travail qui interdira le port du foulard � toutes les femmes travaillant dans le secteur public (qu'elles soient en contact ou non avec le public). Ce r�glement interdisant th�oriquement "le port de tous les signes religieux" discriminera et stigmatisera concr�tement les femmes qui portent le foulard... 
 
Depuis que la France a vot� une loi d'exception pour interdire l'acc�s � l'enseignement aux jeunes filles qui portent le foulard, la Belgique, �tat NEUTRE, suit ce mod�le de la�cit� s�curitaire qui stigmatise et discrimine les musulmanes�Apr�s les �coles, les fonctions publiques, et ensuite??? 
 
Puissent les consciences se r�veiller et r�agir car comme le dit si bien Jean Gehenno : "La vraie trahison c'est de suivre le monde comme il va et d'employer l'esprit � la justifier"... 
 
Je vous invite, chers amis, � diffuser tr�s largement et � signer la p�tition sur le site suivant : 
 
<a href="http://www.e-petition.be/index.php" >http://www.e-petition.be/index.php</a> 
 
Je vous remercie. 
 
Sa�da

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Arrestation controversée de Mohamed Boulif

Il y a d�j� une semaine depuis que le fr�re Mohamed Boulif ex-pr�sident de l�Ex�cutif des Musulmans de Belgique a �t� arr�t� par la justice belge sur des accusations tr�s controvers�es voire purement fallacieuses. 
 
 Par son attaque � ce symbole de l�int�grit� et de la comp�tence au sein de la communaut� musulmane, le gouvernement a voulu, sans doute, se venger de celle-ci de l�avoir d�savou� pour sa politique sur le dossier � Islam � et ainsi laver son honneur de l��chec essuy� lors de l�organisation des �lections biais�es cens�es renouveler les membres de l�organe chef de culte musulman sur fond d�mocratique. 
 
Connaissant, de pr�s le fr�re Mohamed, depuis une vingtaine d�ann�es, son s�rieux, sa sinc�rit� et surtout son sacrifice pour le bien de la communaut�, les accusations tr�s peu coh�rentes lanc�es contre lui, ne pourraient que traduire le caract�re malsain du climat artificiel qui le surplombait durant sa pr�sidence de l�Assembl�e et ensuite de l�Ex�cutif. 
 
Malgr� les divergences de vues qui nous s�parent sur la question de la repr�sentativit� de la communaut� musulmane de Belgique, je ne pourrais que saluer cet homme hors du commun pour les qualit�s que nul ne pourrait contester : son s�rieux, son bravoure et sa comp�tence. 
Une personnalit� telle que le fr�re Mohamed dont la comp�tence et la sinc�rit� lui �taient unanimement reconnues tant par la communaut� musulmane que par les Autorit�s, ne pourrait �tre une proie facile aux r�glements de comptes entrepris par des adversaires peu enclins � l��quit�. 
 
En effet, le poste de Pr�sident de l�Ex�cutif ne lui �tait pas inconnu. Il l�avait d�j� occup� auparavant � la satisfaction g�n�rale. 
En plus des qualit�s �voqu�es, l�homme ne pourrait succomber aux tentations de malversations mieux connues des personnes qui d�tiennent un vrai pouvoir presque sans partage, pour diff�rentes raisons. 
 
Son habitude des postes prestigieux qu�il avait occup�s avec une loyaut� in�gal�e ne pourrait le livrer � la corruption dans un poste qu�il connaissait � haut risque dans une institution dont le budget n�a jamais �t� � la hauteur de ses aspirations. 
 
La corruption et les malversations, bien connues du milieu politique et dont les media avaient fait largement l��cho ces derni�res ann�es, s��taient toutes op�r�es dans un climat de stabilit� dans lequel les auteurs de ces faits peu scrupuleux �taient confortablement install�s � leurs postes durant plusieurs ann�es et d�tenaient le pouvoir absolu leur permettant de ne jamais �tre inqui�t�s par qui que ce soit. En �tait-il ainsi � l�Ex�cutif des Musulmans durant les ann�es mouvement�es de 2004 et 2005 ?! 
 
L�homme int�gre et dont l�honn�tet� est incontest�e qu�est le fr�re Boulif ne m�rite pas d��tre ainsi tra�n� dans la boue politicienne pour les principes et les id�es qu�il porte. La justice aurait d� ne pas proc�der � la h�te pour satisfaire certains milieux, mais plut�t rassembler ses preuves intangibles d�inculpation avant de proc�der � l� arrestation d�un homme que nous estimons loin de toutes ces magouilles.

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Les musulmans et leur passivité

Les musulmans de Belgique, comme leurs fr�res � travers toute l'Europe, subissent de plus en plus d'humiliation par l'atteinte continue � leur dignit� et la perte de leurs droits. 
 
La grogne dans les rangs des musulmans est � son comble, mais tout le monde se voient impuissants. Chacun renvoie la balle dans le camp de l'autre, une mani�re consolante de fuir sa responsabilit�. 
 
Chaque musulman est capable d'�crire un livre pour d�noncer les divisions des musulmans et pour condamner leur passivit�; mais rares sont ceux qui sont sinc�res et qui sont pr�ts � adjoindre l'action � la parole. 
 
Que chacun et chacune s'interroge au fond de lui-m�me sur sa passivit� � lui, avant de s'attaquer aux autres! 
 
Que chacun et chacune s'interroge sur sa disponibilit� � oeuvrer avec les autres dans les projets communautaires! 
 
Enfin, que chacun et chacune s'interroge sur sa capacit� � prendre le risque de l'�chec de son action, sans lequel aucun succ�s n'est possible! 
 
Combien sommes-nous sid�r�s d'entendre, de la part de nos fr�res, les propos tr�s d�courageants, tels que: 
- nous n'avons pas les comp�tences utiles; ou 
- nous n'avons pas aucune exp�rience dans le domaine; 
- on va se casser la figure. 
 
Les m�mes propos �taient avanc�s il y a 20 ans, r�p�t�s il y a 10 ans, et il y a 5 ans et enfin aujourd'hui. Comme si les comp�tences et l'exp�rience allaient tomber du ciel.

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Le Ramadan et les projets des musulmans

Le mois b�ni du Ramadan vient de nous quitter avec toutes ses b�n�dictions. Ceux qui n�auraient pas rat� cette occasion pour augmenter leur solde en ha�anat auront �t� les bienheureux, qu�Allah nous compte parmi ceux-l�. 
 
C�est un mois aux atouts in�gal�s. La g�n�rosit� des musulmans y est extr�me. Durant ce mois, des centaines de milliers d�euros ont �t� collect�s dans les diff�rentes mosqu�es de Belgique, comme d�ailleurs dans la plupart des pays europ�ens. H�las, une g�n�rosit�, g�n�ralement, mal exploit�e ! 
 
A quels projets communautaires est destin�e cette manne du Ramadan? Une question pour laquelle nos mosqu�es ne connaissent pas de r�ponse sp�cifique. Le projet �ternel est l�agrandissement et l�embellissement de la mosqu�e ou � la cr�ation d�une autre rivale. Ou quelques actions humanitaires dont les r�sultats restent � prouver. 
Alors que beaucoup de projets prioritaires pour la survie de notre communaut� croupissent devant les portes de nos responsables. 
 
Qu�en est-il de la cr�ation d��coles qui r�solveraient le probl�me de l�instruction de nos enfants et surtout de nos filles ?! 
 
Qu�en est-il de la cr�ation des institutions qui d�fendraient les int�r�ts de notre communaut�, des int�r�ts de plus en plus bafou�s, sous diff�rentes appellations et avec diff�rents pr�textes. 
 
Il est surprenant que les musulmans qui observent une grande d�votion et qui manifestent une grande pi�t� durant ce mois de Ramadan qui tire son importance de la r�v�lation, durant l�une de ses nuits, du verset du Coran � lis ! � , n�arrivent toujours pas � r�aliser l�importance de l��cole dans leur vie. 
 
Le mois de Ramadan est une �cole qui �duque notre spiritualit� afin de nous procurer l��nergie n�cessaire � l�action dans les diff�rents domaines de notre existence. 
C�est aussi l��cole qui nous apprend la valeur de l�autre, la valeur de la communaut�, la valeur de la solidarit�, la valeur de l�organisation, la valeur du temps, la valeur de la patience, la valeur de la lecture et de l�instruction, � 
 
Trois �v�nements importants avaient eu lieu durant le mois de Ramadan : la r�v�lation du Coran, la bataille de Badr et la conqu�te de la Mecque. Rien de pur hasard ! 
 
Ces �v�nements nous apprennent que le Ramadan n�est pas uniquement pour la spiritualit�, mais aussi pour l�action, l�organisation et pour la politique afin de prot�ger les musulmans des sources du mal. 
 
Nos femmes, nos filles et nos s�urs sont les premi�res victimes de notre indiff�rence � l��gard de la cr�ation des institutions vitales pour notre communaut�. Les �coles ferment, les unes apr�s les autres, leurs portes � leur nez. Les banques, les h�pitaux et d�autres institutions d�int�r�t public embo�tent le pas. 
 
Quant au march� de l�emploi, d�j� verrouill� � l��gard des musulmanes depuis longtemps, il �largit son champ d�action pour ne plus �tre sexiste. 
 
Quant � la conscience des int�ress�s elle, reste inflexible, toujours pas pr�te � se r�veiller.

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La rentrée scolaire et le foulard, de nouveau

Les �l�ves du secondaire commencent � retrouver les bancs des �tudes qu'ils avaient quitt�s, il y a 2 mois, pour des vacances, pour les uns bien m�rit�es apr�s une ann�e couronn�e de succ�s, et pour les autres une p�riode de stress suppl�mentaire qui vient de trouver son �pilogue avec les derni�res d�lib�rations. 
 
Comme chaque ann�e, les premiers jours sont l'occasion de la d�couverte des surprises. Les nouveaux d�crets, confectionn�s par les Autorit�s souvent sans concertation avec les int�ress�s, font leur apparition en m�me temps que leur entr�e en vigueur. 
 
Mis � part le nombre d'�l�ves que va compter l'�tablissement ainsi que les diff�rents mouvements de ceux-ci et des professeurs et dont la r�percussion sur l'avenir de l'�cole et de son personnel est incontestable, le fait le plus marquant, qui devient depuis quelques ann�es d�j� la pr�occupation num�ro 1 des �coles, est ce qu'on appelle "l'affaire du foulard'. 
 
Il y a aujourd'hui une comp�tition entre les �coles; laquelle qui passe pour la plus s�rieuse et la plus int�gre et la plus la�que en interdisant l'un des droits les plus fondamentaux, � savoir l'instruction, aux filles musulmanes portant le foulard. 
 
En plus de son inconstitutionnalit� (Art. 19) et de sa violation flagrante de la d�claration universelle des droits de l'Homme (Art. 18), la mesure introduite par les �coles laur�ates au rang des �coles intol�rantes et exclusionnistes dans leurs r�glements d'ordre int�rieur respectifs, est une mesure qui rencontre pleinement les objectifs de l'Extr�me droite, � savoir le rejet et l'exclusion de l'autre, � la diff�rence pr�s que ce parti raciste ne cache pas ses ambitions et en fait m�me l'objet de sa lutte, contrairement aux �coles qui �duquent les g�n�rations � la "tol�rance" et � la "multiculturalit�" dirait-on! 
 
Par ces mesures sexistes, l'�cole belge rentre de plein pied dans la confection d'un "Apartheid" d'un autre temps r�volu qui �claterait la soci�t� belge, selon de nouveaux crit�res, en une classe privil�gi�e qui disposerait de tous les atouts de la vie moderne et une autre "intouchable", analphab�te et ... . 
 
Et la communaut� musulmane en tout cela? Elle porte une lourde responsabilit�, sans aucun doute. Sa pr�sence en Belgique et en Europe en g�n�ral ne lui a permis de tirer aucun profit. Elle vit toujours comme dans le "douar" que la premi�re g�n�ration d'immigr�s musulmans avait quitt�, il y a plusieurs d�cennies. 
 
L'�poque des institutions n'a pas modifi� son mode de vie. La cr�ation des institutions qui d�fendraient son droit, elle n'en connait pas encore. Son apport � la soci�t� se restraint � sa g�n�rosit� primaire consistant � l'organisation de festins dont une grande partie finit dans les poubelles. Se rassembler pour manger et rien d'autre! Pourtant, notre Religion nous apprend le travail collectif et l'organisation. 
 
Aujourd'hui, nos filles, nos soeurs sont dans une impasse et lancent un cri d'alarme pour les sauver de l'humiliation et du harc�lement exerc�s sur elles quotidiennement dans diff�rentes r�gions de l'Europe. Les victimes de ces exactions se comptent d�j� par centaines, voire des milliers. 
 
A quand nos filles et nos soeurs se sentiront des �tres humains comme les autres b�n�ficiant des m�mes droits de l'Homme que leurs homologues masculins? 
 
Que la communaut� musulmane sache qu'aujourd'hui ce ne sont plus les valeurs morales qui gouvernent le monde, mais le poids des personnes et ce qu'elles repr�sentent. D�ciderions-nous de cr�er nos institutions qui d�fendraient nos droits, nos �coles qui apporteraient des solutions � nos enfants et contribueraient au d�veloppement de la soci�t� dans laquelle nous vivons. 
 
L'Islam est bien la religion de l'organisation et des institutions et non celle de l'�go�sme et du chacun pour soi. 
 
La d�tresse des filles musulmanes et leur appel au secours trouveront-ils des oreilles qui entendent et des esprits saints et responsables qui r�pondent?! L'avenir nous le dira.

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Où sont les défenseurs des droits de l'Homme face au massacre a

Les �v�nements de ces derni�res ann�es nous avaient appris que les 
pays de l'Occident (Europe et Am�rique du Nord) �taient les pays qui 
ne transigeaient pas avec les droits de l'Homme. Tant de pays �taient 
accus�s du non respect des droits de l'Homme et des actions punitives 
�taient engag�es contre eux. 
 
Aujourd'hui, l'Etat sioniste massacre deux peuples sans d�fense, en 
m�me temps, � savoir les peuples Palestinien et Libanais. Des 
milliers d'enfants, de femmes et de vieillards tu�s, des dizaines de 
milliers de mutil�s et des centaines de milliers d'exil�s et des 
villes enti�res en ruine, n'ont pas encore rassasi� la haine et le 
sadisme des dirigeants du "monde libre", en l'occurence Am�ricains et 
Europ�ens. 
 
Aucune sanction ni m�me une simple condamnation verbale qui n'aurait, 
d'ailleurs, pas chang� grand-chose quant au quotidien des bourreaux et 
de leurs victimes. Mais plut�t des encouragements aux bouchers de 
continuer leur sale besogne tout en les approvisionnant encore de plus 
de bombes et de missiles plus destructeurs que toutes celles qui 
avaient sem� l'horreur jusqu'ici; tout ceci de la part des "ma�tres 
des droits de l'Homme"! 
 
Pire encore que le nazisme qui, face � la barbarie actuelle pourrait 
�tre vu comme ayant �t� tr�s humain. La destruction syst�matique des 
sources vitales de la vie (l'eau, l'�lectricit�, les hopitaux, les 
batiments r�sidentiels) prouve que le boucher et ses parrains sont 
loins d'�tre des humains. M�me les secouristes qui portaient 
assistance aux victimes innocentes n'ont pas �chapp� � la barbarie 
juive et sont devenus, eux aussi, des cibles privil�gi�es de l'arm�e 
de l'horreur dont la barbarie ne conna�t aucune limite dans ses 
atrocit�s. 
 
Les c�l�bres "d�fenseurs" des droits de l'Homme qualifient ces 
agressions barbares contre les civils et leurs infrastructures 
d'auto-d�fense. 
 
Ces borgnes ou aveugles qui n'arrivent plus � distinguer les 
g�nocides, des crimes de guerre et de l'auto-d�fense sont-ils, encore, 
habilit�s � donner la le�on aux autres nations en mati�re de droits de 
l'Homme?

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Messages enregistr�s dans la rubrique: Enseignement

Titre : Réponse à la petite question. Etudes d'infirmières et hijab

Message post� le : 02-09-2008 par: Mohamed

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Titre : une petite question!!!

Message post� le : 14-08-2008 par: soraya

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Titre : La rentrée scolaire et le foulard, de nouveau

Message post� le : 06-09-2006 par: Mohamed

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